Dossier : mères porteuses, le débat

A travers la problématique appelée la “gestation pour autrui” se nouent d’intenses débats auxquels plusieurs institutions sont mises à contribution. Le Sénat, l’Académie nationale de médecine, le Comité national consultatif d’éthique et la Cour de cassation doivent en effet donner leur appréciation sur une possible légalisation de la “maternité de substitution”. Placée au cœur de la révision périodique de la loi sur la bioéthique, cette question est d’autant plus débattue qu’elle pose le problème de la maternité et de la filiation en termes nouveaux, au moins du point de vue de la légalité. La pratique des “mères porteuses” interdite en France est de fait utilisée par nombre de couples qui, face à un problème biologique ou d’infertilité, recherchent une mère de substitution. Si les arrangements entre les différents acteurs ne dépassent pas le domaine du privé, la reconnaissance en “maternité”, elle, n’est pas officiellement reconnue à la mère “non porteuse”.

D’après un sondage de l’Agence de bio médecine, 53% des français seraient favorables à la légalisation de cette pratique. Ce n’est pas la position du Conseil d’Etat qui s’y est opposé le 06 mai 2009, tout en préconisant la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires ainsi que la levée partielle de l’anonymat des dons de gamètes (…)

La suite dans la revue ProChoix, n° 48,  juin 2009   

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                                                             dossier Nath Szuchendler